Dans le cadre de cette recherche, nous définissons les villages comme les communes appartenant à des agglomérations de moins de 2 000 habitants, les bourgs comme celles appartement à des agglomérations comprises entre 2 000 et 100 000 habitants, les banlieues comme les communes secondaires des agglomérations de plus de 100 000 habitants, et les métropoles comme les communes principales des agglomérations de plus de 100 000 habitants.

Entre 1800 et 2022, la part de la population vivant dans les villages est passée de 54% à 19%, celle vivant dans les bourgs de 38% à 34%, celle vivant dans les banlieues de 4% à 31% et celle vivant dans les métropoles de 4% à 16%.

Pour expliquer les comportements de vote, il est essentiel de distinguer les villages pauvres et riches (que l'on peut définir par exemple comme les 50% de la population des villages vivant dans les communes ayant le revenu moyen ou le capital immobilier le plus faible et le plus élevé), les bourgs pauvres et riches, les banlieues pauvres et riches, les métropoles pauvres et riches.

Plus généralement, afin de pouvoir faire des comparaisons significatives sur longue période, nous avons caractérisé les communes par leur position en termes de percentile dans la répartition des tailles d'agglomération (par exemple les 5% de de la population habitant dans les agglomérations les plus petites, les 5% suivants, etc.) et dans la répartition de la richesse (par exemple les 5% de la population habitant dans les communes ayant le revenu moyen ou le capital immobilier le plus faible, et ainsi de suite).